lundi 12 mars 2012

PHOUKHOUN (1350m) -KIOU KA CHAM(1350m)
samedi 10 MARS

50 KMS



Planté dans le ciel Phoukhoun s'éveille sous un ciel bas au son du chant du coq et des raclements de gorge du voisinage.

Toute la matinée c'est une succession de montées et descentes parfois longues de 5 à 7 kms.La route qui reste au niveau de la crète change de versant quand cela l'arrange.

Le matin nous avons croisé un couple de Suisses ,puis 3 Espagnols et enfin Pierre et Alice des jeunes Français qui se dépèchent d'arriver Vientiane pour regagner la France où ils doivent assister à un mariage important.Ils continueront leur trip juste après.

Plus loin nous rencontrons un couple ;lui est Néo Zélandais ,elle Australienne.Ce sont des puristes qui font du camping sauvage coûte que coûte.

Une dernière ascencion et nous arrivons à Kiou Ka Cham à midi et demi.

La route s'élargit pour former une petite place à la jonction d'une autre rue où se tiennent quelques étals de marchés .Nous y verrons des animaux sauvages abattus.

Il y a plusieurs restaurants dont deux qui font guesthouse.Elles sont décrites dans le Loneley comme étant spartiates .Nous dirons que les chambres sont glauques.

Dans la douche si le sol est de ciment ,l'eau est chaude .Ici pas besoin de clim ,il fait juste chaud.Dans la chambre sans vitres nous ouvrons les volets qui donnent sur la cour du restaurant où se tient la cuisine.Conversations,éclats de rire,pleurs de bébé ,nous sommes en immersion dans la vie de la famille.Nous devons refermer les volets car des petites tètes scrutent par la fenètre ce qui se passe à l'intérieur en permanence.

La pluie s'abat en trombes sur les taules et on se dit qu'on est au bon endroit et que la chambre n'est pas si mal.Les pieds sous la couette je me laisse aller à une sieste de bienheureux.

Cette étape me fait penser à Tabriz (en Iran) où Nicolas Bouvier et son copain ont dû rester un hiver en attendant que fonde la neige du col pour continuer leur voyage .(L'usage du monde)

Dans l'après midi il y a eu plusieurs coupures de courant.Ce soir à 20h le village est plongé définitivement dans l'obscurité.Peu à peu les voix s'éteignent et le silence s'impose
seulement troublé par les coups de boutoirs du vent chaud dans la cour.


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