Siem Reap -Stoung

Lundi 11 janvier

Siem Reap-Soung 107kms

Pour éviter la grosse chaleur de l'après midi nous quittons la guest house alors que le jour va se lever.Les jeunes de l'hotel nous aident à porter nos sacoches et veulent même les installer sur les vélos.Qu'ils sont sympas!

Dans la pergola quelqu'un dort dans une moustiquaire.Il faut réveiller le jeune qui dort sur une table pour accèder aux vélos.Je suis mécontent de mon chargement trop volumineux bien que la tente inaugure sa nouvelle place sur le porte bagages.Sur la rive est de la rivière nous trouvons la gargotte qu'il nous faut.Soupe et riz au petit dej avec un café en prime.

Ma chère béquille qui avait fait toute l'Amérique du sud sans rechigner s'est cassée ce matin .Petite contrariété,des béquilles dans ce pays de vélo cela devrait se trouver.

Et nous voilà lancés dans le flot de la circulation de la N6 à l'heure où la banlieue afflue vers le centre.Les voitures sont en minorité.Un grand nombre de petites motos ronronnantes et des pelotons de cyclistes.

Nous roulons sur la bande d'urgence.mais là aussi certains roulent à contre sens.Certaines voitures s'y garent et il faut faire des prouesses de prudence pour s'insérer dans e trafic.La circulation est certes anarchique mais personne ne se montre agacé.

Les camions sont souvent surchargés mais pour celui-ci ,trop c'est trop;son chargement est tombé.Le paysage a changé ;les maisons en bois sont maintenant sur pilotis.

Dans une mare des bufles entrent dan l'eau et la tète seule émergeant sont dans l'extase les yeux clos.

Nous croisons Bert un cyclo allemand parti de Cologne en avril 2010 qui roule vers Singapour.Nous arrivons à 13H à Stoung , petite ville sans touristes.Nous y trouvons deux guest house.Dans la première un gros homme chauve qui fait la sieste dans son garage nous fait signe négatif de la main.Dans la seconde un ancètre au village d'ascète semble ne pas nous voir.La femme qui fini sa sieste ne parle que le Cambodgien et il nous faudra longtemps pour obtenir ce que nous désirons en lui faisant taper le prix de la chambre en riels sur notre calculette puisque nous avons les mèmes chiffres.La jeune fille de la maison est arrivée mais ne connait que quelques mots d'anglais.Une discussion animée s'engage entre l'ancètre et sa fille.

A la nuit tombée nous partons à la recherche d'un restaurant.Dans la rue plongée dans l'obscurité ,seuls quelques ilots lumineux épars .Ici les nuits sont longues.